samedi 29 juin 2013

Des news de Chamonix :

Cross du Mont Blanc : 24.26km et 1456m de d+ :

Belles performances de nos traileurs qui ont courus du début à la fin sous la pluie.
Sur 1307 coureurs :
Florent termine en 02:48:57 - 128ème
Arnaud termine en 01:56:49 - 2ème au scratch mais 1er SEH

80km du Mont Blanc : 80km et 6000m de d+ :

Je termine en 16:41:49 - 143ème sur 471

Parcours hors norme, magnifiques panoramas sur les Aiguilles Rouges, le Mont Blanc,.... très montagneux, très technique, un sacré ratio déniv/km et une météo clémente. Un peu fatigué besoin de sommeil surtout, je reviendrais avec un CR prochainement.

Yanis

Mise à jour :

Dans la Vanoise, Laure termine le Tour de l'Aiguille de la Vanoise en 97e position sur 198 partants avec un très bon temps de 3h55'43" pour 23km et 1430mD+.
Très belle performance !

En espérant un petit CR prochainement...

....

N'oublions pas Olivier 78ème en 3h44m43s et JC 67ème en 3h33m33s

11min d'écart en JC et Olivier et entre olivier et Laure, Chapeau !!

A voir les photos, ils ont pu profiter d'un temps magnifique et de superbes panoramas sur la Vanoise...

jeudi 20 juin 2013

Les Drayes du Vercors ou la course vu de l'arrière :


On se retrouve avec François, Jean-Christophe et moi (Olivier) pour le format "moyen" des Drayes du Vercors (24 km - 1350 m D+)

Au départ François à l'air très en forme et le déroulé de sa course le confirme!
Jean-Christophe a l'air bien aussi, pour ma part, j'avais annoncé mon intention de courir en mode "reportage photo", n'ayant pas eu de supers sensations ces derniers jours!

Le départ est donné et le rythme est tout de suite très rapide. Nous nous retrouvons quasi immédiatement dans une longue descente (donc il va falloir forcement remonté) pas très technique, ce qui est très piégeux car le rythme est assez élevé!

Je n'ai pas très bien dormi la nuit d'avant et l'avant course n'a pas été terrible, du coup je décide de ralentir immédiatement le rythme et laisse filer Jean-Christophe au pied de la première grosse difficulté (cf résumé de François). Je me laisse absorber par le un premier groupe de coureurs/marcheurs et me cale dans le rythme d'un second groupe avec qui je ferais toute ma course.

La première montée devient vite un enfer, aucunes sensations dans les jambes, le souffle court, je me repose plusieurs fois mais je ne lâche pas bien soutenu par mes camarades de galère qui  m'encouragent et m'attendent si besoin (l'esprit trail par excellence) !
En haut de la première bosse, les jambes sont très très lourdes!
Nous décidons cependant de ne pas nous arrêter au point d'eau et de profiter du replat en forêt pour pousser un peu (comme le dit François la frustration des premiers kilomètres pèsent sur tout le monde). Les sensations reviennent petit à petit, par contre sur la douzaine de coureurs du groupe, nous en avons perdu plus de la moitié, qui n'ont pas tenu la relance soutenue d'un des coureurs. Nous ne sommes plus que 5!
Le rythme sur le single en balcon, où il vaut mieux ne pas  puis en descente est assez soutenu! Pour ma part j'adore descendre et je sers de lièvre à notre petit groupe dans une descente folle où nous doublons un certains nombre de coureurs qui payent une montée plus rapide que nous ou qui choisissent de descendre avec plus de prudence !! La seule féminine du groupe prend le relais quand le rythme baisse et nous impose une descente d'enfer ! Sa techniques est impressionnante !
Au bout de 2h de course, j'ai un gros coup de mou, il fait chaud et je m'alimente comme je peux pour tenir jusqu'au ravito. Arrivée à Saint-Agnan pour le dernier ravito, cette fois tout le monde s'arrête. On souffle, on discute et sa rigole, le moral est revenu !
Nous repartons tranquillement vers la deuxième (grosse) bosse du parcours, elle passe beaucoup plus facilement, chacun monte à son rythme, l'arrivée au sommet est un pur bonheur, pour les jambes mais aussi pour les yeux !! 5 minutes de pause et nous attaquons la descente vers La Chapelle, à 8 km de la. A nouveau la descente se fait de manière très rapide (8km avalée en 45 minutes), les amies de notre coureuse ne l'ayant pas attendues au sommet comme prévue, elle décide de partir très vite en descente pour les rattraper (serait-elle vexée??), son rythme est impossible à suivre, nous la laissons filer et je ne la reverrai qu'après la ligne d'arrivée!! Nous descendons tout de même à un bon rythme et la fin de course se passe bien.
Jean-Christophe qui m'attend à l'arrivée à l'air crevé mais très belle course de sa part, François lui a déjà filé à la douche après sa superbe course!
Un petit tour dans la fontaine au milieu du village pour faire un peu de "cryothérapie" et discuter avec mes camarades de course et il est temps de prendre le chemin du retour!!

Au final, les descentes nous ont permis de reprendre pas mal de places et je suis satisfait de ma course. Les paysages sont magnifiques et j'ai pu faire pas mal de photos!!
Cela reste la course la plus difficile que j'ai faite jusque la.
RDV fin juin pour le Tour de l'aiguille de la Vanoise, qui s'annonce encore plus technique !

Félicitation à Yanis pour sa superbe course sur le Faverges Icebreaker

lundi 17 juin 2013

Trail Faverges Icebreaker

D’abord bravo à Olivier, Jean Christophe et François ! Et oui le Vercors c’est une belle région.

De mon côté (yanis), ce samedi j’étais dans les Bauges, une bien belle contrée également, pour le Maratrail de Faverges Icebreaker, décidé un peu tardivement, et sauvé par la grève de la SNCF qui m’a permis d’annuler un déplacement à Tours jeudi et vendredi !!

Avant le départ, je suis épaté par le plateau de coureurs Elite, je croise Bringer, Pianet, Pommeret, Vollet, Thevenard, Gault, et j’en passe, les femmes ne sont pas en reste avec Stéphanie Duc et Christelle Dewalle.... A les voir, on sent qu’ils ne sont pas venus que pour admirer la vue sur le lac d’Annecy....manche du TTN oblige.. Je sens que ça va aller vite aujourd’hui !! la victoire ça ne sera pas pour aujourd’hui:)

Bon, pour cause de neige et comme c’est à la mode en ce moment, on a aussi droit à notre parcours de repli, il faudra quand même avaler 43km et 2800m de d+.

Pour ma part, je suis là pour faire du dénivelé et finaliser ma prépa en vue des 80km du Mont Blanc, mais également pour retrouver des ami(e)s annécien(e)s,

La journée s’annonce chaude et ensoleillée, je suis gâté seulement trois courses cette année et beau temps à chaque fois !

Le départ est donc donné, et comme je m’y attendais, ça part vite. Les sensations ne sont pas hyper bonnes, les jambes sont lourdes depuis que je me suis levé et je peine à trouver le bon rythme... au bout d’une heure de course je décide de réduire l’allure, je suis parti un peu vite et il ne faut pas oublier que c’est une course de préparation. Faut dire que je suis bien aidé par le parcours « dré dans l’pentu », 1600m de d+ en 15km, pour l’entrée c’est copieux. Du coup je me fais pas mal doubler mais je n’y prête guère attention, le paysage est magnifique, nous surprenons même un chamois, cette partie est très sauvage.
Enfin j’arrive au point culminant (1841m) encore bien enneigé sous les applaudissements d’un public venu en nombre …. en télésiège:) Suit une grosse descente (700m en 4km) sur une piste de ski, pas hyper fun mais avec une vue exceptionnelle sur tout le lac d’Annecy ,
Premier ravito à La Sambuy, PK20. Je prends le temps de bien me ravitailler et de remplir les gourdes car la météo est estivale. Je repars pour un bon raidillon des familles avant de continuer ma descente sur des singles en sous bois, boueux à souhait, comme je les aime et bizarrement je retrouve enfin de bonnes sensations.
Me voilà au pied de la deuxième bosse, 1000m de d+ sur 9km, qqes (trop) long km de pistes forestières plus tard, on attaque les choses sérieuses, ça grimpe fort maintenant, mais je suis de mieux en mieux, je double de plus en plus... et je me retrouve au deuxième et dernier ravito à La Sarve, PK32, avec toujours cette vue imprenable sur le Lac. La fin est très roulante au début puis très technique mais hyper sympa à courir, je descends vite et dépasse encore beaucoup de coureurs et au bout de 9km je débouche sur Faverges, retour au bercail, avant ça encore 1km de route en plein soleil, que du bonheur.
Je finis en 06h29 ( 195ème sur 409).

Bilan un peu mitigé de la course, vraiment dans le dur sur la première bosse où je perds beaucoup de place, puis de mieux en mieux, et un final vraiment sympa où je me suis bien amusé....

Bon maintenant place au repos, et à la récupération pour arriver frais à Chamonix.


Les Drayes du Vercors

Nouveau WE, nouvelle course !
Et avec le soleil SVP!

Jean Christophe, Olivier D et moi ( Francois) avions décidé de nous retrouver ce we à la Chapelle en Vercors pour courir sur les Drayes du Vercors.

Pour ma part et parce que je suis un grand amoureux du Vercors j'avais choisi l'option WE complet sur place avec nuits sous la tente. Olivier et JC, eux avait prévu de passer la nuit chez un ami à Grenoble.

La Chapelle, charmant petit village du coeur du Vercors chargé en histoire...
En effet en juillet 1944 lors de la déroute des allemands, pour éradiquer les quelques milliers de résistants cachés dans la forteresse vertacomicorienne, après avoir pillonné la région, plus de 15000 soldats de la wehrmacht sont parachutés dans la plaine de Vassieux à 10km au sud de la Chapelle. Une fois au sol, ils ont remonté vers le nord semant la terreur sur leur passage. Ainsi Vassieux et la Chapelle ont été détruits à plus de 90% et la population massacrée.
Les plaques commémoratives, le mémorial et les quelques cratères encore visibles dans la plaines de Vassieux témoignent aujourd'hui de ce triste passé.

Les Drayes du Vercors proposaient 3 formats de course: 60km avec 3000m D+, 24km 1350mD+ et 14km 350m D+.
La MJC était donc présente sur le format moyen.
Ce samedi matin, le temps était beau, chaud limite lourd, avec quelques passages nuageux.
Nous nous retrouvons donc peu avant le départ vers 8h30. L'ambiance est calme et détendue. Nous nous plaçons dans l'enceinte de départ au milieu des 200 autres coureurs.
9h, le départ est donné. Ca part vite. Je me retourne et me rends compte que JC et Olivier sont partis plus prudemment que moi. J'espère que je n'aurai pas à le regretter... Mais c'est dommage, on aurait pu faire un petit brin de causette...
Petite bosse à la sortie du village, puis descente un peu piégeuse d'une centaine de mètres avant d'attaquer le gros, le très gros... 600m de D+ en 5km avec des passages où même Kilian aurait transpiré !
Là on ne court pas, on pousse sur les cuisses, on se concentre et on ne lâche rien. J'avance d'un bon pas et parviens à relancer quand la pente le permet. Le gars derrière moi me colle et m'utilise comme lièvre. Ca me permet de garder le rythme et de prendre quelques places.
Nous arrivons donc 600m plus haut au passage d'un petit col à la limite de la grande réserve naturelle du Vercors. L'ambiance est très bucolique dans cette foret de sapins parsemée de petites clairières finement fleuries. Cependant, le rythme de courses de course l'est beaucoup moins. Comme si la montée nous avait frustrés, les pas se sont allongés et accélérés.
Nous redescendons donc rapidement pour atteindre un sentier en balcon. Nous suivons ce sentier magnifique et parfois vertigineux sur près de 3 km. Le rythme du groupe de coureurs dans lequel je me trouve est rapide et limite grisant. Le sol jonché de pierres ajoute un peu de piment à la sauce.
Nous croisons le 2e de la course qui abandonne suite à une violente douleur à la hanche ressentie lors d'un faux mouvement.
Ensuite nous bifurquons pour nous lancer dans une descente en monotrace de 350m D- sur 2,5km. C'est là que les Kamikazes expriment leur talent! N'étant pas japonnais et encore moins kamikaze, je descends prudemment à petits pas afin de ne pas me faire surprendre par les pierres glissantes cachées sous les feuilles. Le petit train qui se forme derrière moi semble apprécier mon rythme car aucun ne me double quand je propose de m'écarter...
Dans la vallée nous rejoignons St Agnan où se trouve le seul et unique ravitaillement solide. J'en profite pour remplir ma gourde d'eau car il commence à faire très chaud.
Nous repartons pour la 2e grosse bosse du parcours. 500m de D+ sur environ 5km. Je me rends compte que j'ai toujours derrière moi le même coureur. Celui qui m'avait suivi dans la première ascension. Pour rendre moins pénible le moment nous entamons une petite discussion. Tu viens d'où? Tu cours où? etc... Ainsi en alternant marche, blabla et petites foulées, nous remontons pas mal de coureurs qui commencent à trainer la patte.
17e km, nouveau col, petit point ravitaillement en eau avec une splendide vue sur la vallée de la Chapelle et on redescend.
C'est lors de cette descente que j'ai eu un petit coup de mou. Je suis rejoint par la première féminine secondée par son mari. Je ne parviens plus à suivre et me décroche de mon éternelle poursuivant. Une petite pompote, quelques gorgées d'eau plus tard et je retrouve un peu de force pour espérer finir plus sereinement.
On arrive enfin à la Chapelle. Dernière petite montée en petite foulée, je redouble certains coureurs et aperçois à nouveau au loin la première féminine. Je ne parviendrai pas à la rejoindre malgré un beau finish quand-même.

Malheureusement je n'ai pas assisté à l'arrivée de Jean-Christophe et Olivier car la douche m'a été trop pressante. D'après leur ressenti, la grosse montée du début a été très dure à avaler...

Classement final:
- Francois: 2h44min21s  29e/191
- JC: 3h10min41s  86e
- Olivier D: 3h21min11s,  111e





lundi 10 juin 2013

La Suisse, c'est de la dynamite ! ( Récit du trail des Paccots)



Il n'est pas original de dire que cette année notre beau printemps est légèrement pourri...
En vue de me préparer à l'Altispeed qui se déroulera mi-juillet prochain à Val d'Isère je me suis préparé un bon petit programme de courses pour les semaines qui le précèdent. Mais pour ne pas fatiguer la mule j'ai revu à la baisse les distances tout en privilégiant le dénivelé.

Je profite donc d'un petit WE de tourisme à Lausanne pour m'inscrire au Trail des Paccots qui propose un 17km avec quand même 1100m de D+.
De suite quand on arrive sur les lieux on comprend que l'on n'est pas en France. Les maisons sont coquettes et bien fleuries, les voitures sont bien rangées, le village sportif est riche en exposants, l'organisation semble béton... bref on a l'impression d'arriver sur une course énorme avec plus de 2000 participants mais en fait moins de 700 coureurs prendront le départ des 3 courses proposées ( 17km 1100mD+, 27km 1900mD+ et 42km 3000mD+). En Suisse les moyens sont là ! Autre détail, je n'ai vu aucun coureur s'aventurer à faire son pipi de dernière minute à la vue de tous comme c'est si fréquent chez nous...
Revenons au trail. La météo du jour est: averses orageuses, douceur et nuages. Cependant le plafond nuageux est haut ce qui nous permet d'apprécier les sommets qui nous entourent.
8h30 le 42km part, puis 9h le 27km et enfin à 9h15 à notre tour pour le 17km.
Je me place au départ dans le premier tier espérant ne pas trop avoir à doubler ni être doublé. Nous sommes 250 à nous lancer.
Les 500 premiers mètres nous remontons une grande route puis nous bifurquons enfin vers un sentier en foret. Le rythme n'est pas trop soutenu et à ma surprise je garde en vue relativement longtemps la tête de course.
Sur les premiers km la pente est suffisamment douce pour que je maintienne une petite foulée. Puis les choses se compliquent. Le sentier forestier se transforme en single, la pente s'accentue, la boue et l'herbe glissante rendent fuyants les appuis. Ainsi sur les 5 premiers kilomètres nous grimpons de plus de 500m.
Parti de façon prudente, je me surprends à relancer rapidement bien avant que la pente ne s'annule. Ainsi au sommet de la première ascension, à 1600m d'altitude, j'ai dépassé beaucoup de coureurs partis bien plus vite que moi.
Au sommet, malgré les quelques gouttes et la boue, les conditions climatiques sont bonnes. Avec les nuages qui remontent de la vallée, les verts alpages et les névés, la montagne nous offre à nouveau ses plus beaux paysages.
Après un passage rapide sur un petit col, nous redescendons. 400m, dré dans le pentu à travers les alpages ! Pas de traces pas de chemin, tout droit ! On pourrait se laisser aller, dérouler le pas mais le sol est très piègeux. L'herbes gorgée d'eau est très glissante et les pas des vaches ont creusés des trous profonds et invisibles au milieu des herbes ! Bref, il faut se calmer pour ne pas risquer la blessure.
Je descends donc prudemment quit à concéder quelques places. Bien m'en a pris car les chutes des autres coureurs sont nombreuses et parfois spectaculaires.
Peu avant la fin de la descente, au 7e km se trouve le premier ravitaillement. Ayant prévu ce qu'il fallait dans mon sac je ne m'y arrête pas et reprends à nouveau quelques places.
Puis survient la 2e montée qui nous fait passer de 1200 à plus de 1500m en 3km. Sans grande souffrance l'ascension se fait comme la précédente en alternant marche rapide et petit trot. Nous remontons les derniers du 27km qui partagent notre tracé.
C'est en sortant de la foret qu'une bonne averse s'est abattue. J'hésite à m'arrêter pour enfiler ma veste de pluie mais je n'ai pas froid et vue l'intensité de la pluie l'efficacité de la veste risque d'être transitoire. C'est ainsi que je poursuis ma course, T-shirt détrempé, les jambes couvertes de boues, les chaussures remplies d'eau et de terre.
11e km nouvelle descente à travers les prairies encore plus gorgées d'eau et encore plus piégeuses. Toujours avec la même prudence, j'assure mes pas.
Au fond de la vallée je suis rejoint par la première féminine qui maitrise apparemment mieux la descente que moi. Après le 2e ravitaillement et la traversée d'un ruisseau à gué une nouvelle et dernière bosse me permet de refaire la distance sur mes poursuivants. Décidément ce jour, les jambes sont belles et bien là !
On approche peu à peu de l'arrivée. Il faut maintenir le rythme qui s'accélère peu à peu. Le coureur qui me précède perd sa chaussure dans la boue. Dommage...
La dernière descente est toujours plus glissante nous obligeant à nous aider de la végétation environnante.
Afin de ne pas arriver trop sale au village, les organisateurs ont eu la bonne idée de nous faire traverser le cour d'eau du village sans passer par le pont sous les yeux amusés des supporters. Je m'y jette sans réfléchir avec de l'eau jusqu'à mi-cuisse avant d'entamer une série d’escaliers nous remontant au village. Le froid de l'eau sidère transitoirement mes cuisses qui mettent du temps à trouver la force pour monter ces dernières marches.
Enfin, on arrive au village. Je parviens à courir jusqu'au bout de la dernière côte au milieu des voitures puis à traverser le terrain de jeux. C'est à ce moment là que je chute bêtement en arrière. C'est donc à moins de 200m de l'arrivée que je chute alors que j'étais parvenu à rester debout coute que coute jusqu'ici ! Instantanément je me relève et finis heureux jusqu'à la ligne d'arrivée.

Bilan: 2h09, 38e sur 243, d'excellentes et rares sensations. Je pense qu'il faut parfois refaire des courtes distances pour retrouver le plaisir grisant d'une course bien gérée...

jeudi 6 juin 2013

Trail du Pic St Michel

Des nouvelles d'Albane qui participait au Trail du Pic St Michel le 02/06.

Elle boucle le parcours de 24km et 1350mD+ en 3h13'52" et finit ainsi 10e féminine.
Au scratch (homme + femme) elle termine, selon mes calculs officieux, 114e sur 227.

En résumé, très bonne performance de sa part !!

Bonne récup !

mardi 4 juin 2013

Montée du Grand Ballon

Ce we se tenait la montée du Grand Ballon à Willer sur Thur.
Une course de montagne de 13,2km pour plus de 1200mD+.

Cette course portait la double casquette de première manche de la Coupe du Monde de course de montagne et de Championnat de France de course de montagne.
Nul besoin de préciser que le niveau était très relevé, avec les meilleurs représentants de la spécialité parmi les 495 coureurs au départ.

La course et donc la manche de coupe du monde est remportée par l'érythréen Teklay Azerya en 1h00'05".
Julien Rancon, 4e au général et premier français, conserve sont titre de Champion de France en 1h02'13".


La MJC était représentée par Arnaud qui prend une très belle 18e place au général en 1h05'10".
Il se classe ainsi 10e français, et donc 10e au Championnat de France !!

Une très belle progression après sa 26e place de 2012, à un peu plus de 8 min du même Julien Rancon.

De très bonne augure pour le reste de sa saison !
Félicitations !!

Le site de l'épreuve :
http://www.montee-grandballon.com/

8min de plus l'année dernière
3min de plus cette année
Normalement il gagne avec 2 minutes d'avance l'année prochaine. RV en 2014 !! C'est simple le sport finalement...


lundi 3 juin 2013

Pilatrail

Je récupère in extremis un dossard pour le Pilatrail, suite au forfait de Laure qui du coup m’a gentiment donné le sien. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit on. 

Me voilà donc à Véranne ce 2 juin à 08h30 au départ de mon troisième Pilatrail, format long, consécutif. Bon autant le dire tout de suite, je ne suis pas très frais au réveil ce matin là, 3 voir 4 heures de sommeil morcelé n’ont pas suffit à me requinquer et les heures de sommeil en retard s’accumulent. Faut croire que mon fiston ne veut pas que son papa aille courir:) En plus, comme je n’avais pas prévu de faire ce trail faute de dossard, j’ai fait une grosse semaine d’entraînement, avec pas mal de PPG. Heureusement, quand on est inscrit sur le 45 on peut bifurquer sur le 21 au 11ème km. Ce qui dans mon cas, pourrait s'avérer bien utile.

Enfin... il fait plutôt beau, avec un vent fort, les sommets sont dans les nuages, mais les conditions sont vraiment idéales pour courir. L’organisation est toujours aussi sympathique et conviviale. J’aime beaucoup ce trail et le bon état d’esprit qui règne ici.

Le départ est donc donné depuis la place de l’Église de Véranne, une première grimpette puis un chemin relativement roulant nous mène à un sentier plus raide à travers sous bois et chirat. Connaissant le profil du parcours, je pars prudemment sachant que derrière cette première montée qui nous mène à la croix de Saint Sabin, puis au Crêt de la Perdrix, suit un parcours de crêtes très roulant, il faut donc garder du jus. Au fur et à mesure de la montée, les sensations sont bonnes, je cours tout le long sauf sur la dernière portion très (trop) raide, et me voilà à la Croix de Saint Sabin. 58min soit près de 4 min de moins que l’année dernière où j’avais fait une belle course. Le moral est au beau fixe, le paysage superbe et le soleil bien présent. Je ralentis à l’approche du ravito, pour bien m’hydrater et m’alimenter, on est au 10ème km. Un échange de SMS avec la famille restée à la maison, et voilà la bifurcation grand et petit parcours. J’opte pour le petit, c’est plus raisonnable, même si les sensations sont bonnes je préfère jouer la sécurité, en plus comme çà je serais rentré pour midi pour m’occuper de ma petite famille.

Du coup, j’ai perdu quelques places et un peu de temps, je remets donc un coup d’accélérateur sur un long chemin forestier en faux plat montant où je mène un bon train avant de basculer sur la descente et le retour à Véranne. Je passe sans m’arrêter au ravito, étant parti pour 45km j’ai encore largement de quoi me ravitailler dans mon sac. J’attaque la descente pied au plancher, en profitant un max du plaisir de courir dans ce massif du Pilat, il fait beau et presque chaud.
Je dépasse pas mal de monde et franchis la ligne d’arrivée en 2h09, 91ème/477, content de ma course et pas déçu d’avoir opté pour le 21km, moi qui suit plutôt adepte de longues voir de très longues distances.

Un coucou à Stéphanie et Floris venus en spectateur, et retour à la maison pour un repos bien mérité.

L’avantage aussi, c’est que je serais là mardi !:)